Hugues de Wurstemberger

  1. Voyages 1990/91/92/2009.


  2. CHRONOLOGIE

    1975 - Fin de la colonisation espagnole. La cour internationale de justice se prononce pour l’auto-détermination
    du peuple sahraoui.
 Hassan II organise la marche verte, invasion “pacifique“ des provinces du Sud.
    1976 -
    Le Front Polisario réclame l’indépendance du Sahara Occidental. Conflit.

    1979 - Les Forces Armées Royales marocaines(FAR)se replient sur le “triangle utile”, El Ayoun-Smara-Bou Craa. Premier mur de défense de 450 km.
    1980 - les FAR construisent cinq autres murs avec l’aide de la France. 160.000 hommes sont cantonnés sur ces 2200 km de mur hérissés de champs de mines, radars et barbelés.
    1990 - Premier voyage,Genève-Las,Palmas-Sahara Occidental avec 
D.Schmutz,journaliste.
La guerre en veilleuse.
    1991 - Septembre marque l’entrée en lice de la Mission des Nations Unies pour un référendum au Sahara occidental(MINURSO).

    Nous sommes à Agadir pour l’arrivée du contingent. La transmission en Europe des témoignages de rescapés saharaouis de Kalaat-el-Gouna met le feu aux poudres.
    Arrestations parmi les Sahraouis d’Agadir. Notre cavale se termine à Rabat. Nous quittons le Maroc en laissant derrière notre contact Abdeslam, traqué.
    Il s’en sortira en fuyant par Oujda et vit aujourd’hui dans les camps de réfugiés de la région de Tindouf en Algérie.

    1992
 - Quatrième voyage. Camps de réfugiés sahraouis. Abdeslam nous fait le récit de sa fuite. Nous partons vers le Tiris, au long du mur marocain.


  3. Suite voyages 1990/91/92/2009.


  4. Voyage 2009


  5. 2013-Festival Images Singulières, Sète.

    2013-Festival Images Singulières, Sète.

    • 1

      2013-Festival Images Singulières, Sète.

    • 2

      2013-WALK#3

    • 3

      2008-musée de la Photographie, Charleroi.

    • 4

      2016-Centre St Gervais.



  6. 2009.
    Vingt ans après nos premiers reportages, nous retournons dans la région de Tindouf à la rencontre de la génération
    qui n’a connu que les camps. 
Ils n’ont aucune perspective d’avenir. Le référendum est moribond. 
Les campements
    ont changés avec l’arrivée de l’argent, des commerces, des routes, de l’électricité. L’information circule par delà le mur
    grâce aux portables. 
Les familles divisées ont un droit de visite délivré au compte-gouttes par le pouvoir marocain.
    L’attente est interminable, le retour improbable. Les jeunes, désespérés, font des “rezzous” contre le mur,
    courent au travers des champs de mines, prennent un poste marocain, l’investissent quelques heures.

    10 avril 2009.
    Nous accompagnons une marche de la paix contre le mur. 
“Chekeyo, chekeyo le muilik yahrg bayou“, “gamin, gamin, maudit soit
    le petit roi“, à la vue des soldats marocains, la marche déborde le mince cordon de sécurité du Polisario, traverse les champs
    de mines sous les tirs de semonce. Les uns tentent de contenir les autres, certains arrachent les barbelés, d’autres déminent
    à mains nues. Quelques-uns sautent sur ces mines. Fin du reportage. Rien n’a changé.
    La situation des Sahraouis s’envenime. Le Maroc ensable le référendum. le pouvoir royal affirme toujours la “marocanité“
    du Sahara Occidental.La France soutient.
    La MINURSO est installée depuis Vingt-deux ans. Son mandat a été renouvelé sans missions pour les droits de l’Homme.
    C’est la seule mission qui n’en aie.




Développé avec Berta.me