Hugues de Wurstemberger a arpenté – au vrai sens du terme – une immense zone incluant étangs aux noms chantants (Thau, Arnel, Vic, Ingrill), une lagune et ses eaux mais n’a pas été insensible
à la minéralité des « Pierres blanches » ou du « Creux de Miège ». […] H2W a donc marché, réfléchi au sens de ses parcours, a regardé, de près souvent, des plantes sur lesquelles il s’est ensuite informé.
Il a rencontré des gens, des hommes, des femmes, des jeunes, qui vivent loin de la ville, qui chassent pour certains, d’autres qui cultivent légumes et fruits, qui produisent du vin,
tout cela en bio, en permaculture, ce qui correspond aux préoccupations et valeurs du photographe. […] Son approche est à la fois réaliste et sans aucun effet, subtile, vibrante,
[elle] permet de rendre compte de la délicatesse des lumières caressant les étendues d’eau aussi bien que l’organisation, la matière, les formes des plantes et des rochers.
[Elle] permet aussi de faire ressentir et partager les variations entre deux instants, entre deux saisons. […] H2W s’est obligé à travailler en format vertical,
qu’il voit comme un avatar du carré. Même si, comme il le dit avec son humour ravageur « ce n’est pas évident de mettre un étang à la verticale ».